Place des Premières nations dans les livres scolaires entre 1900 et 1950

Nombreux sont les livres scolaires qui abordent l’histoire de l’Amérique.  Jusqu’ au milieu du XXième  siècle, on  constate que la  représentation des Premiers peuples y est encore la plupart du temps très subjective. .

Dans les manuels, on décrit principalement les Premières Nations  comme des peuples de  chasseurs-cueilleurs ayant un rôle limité : ils sont guerriers ou précurseurs du commerce des fourrures. Les représentations insistent davantage sur leur contribution dans le  développement de l’économie  européenne que sur leur histoire et leur culture. Les Européens semblent croire que ces nations ne sont pas autonomes, qu’elles sont plutôt soumises et facilement contrôlables. Certains écrits  présentent même les premiers habitants comme une contrainte à l’essor des sociétés occidentales.

L’image des Premiers peuples exposée dans les milieux scolaires n’est guère plus favorable. Puisque les Euro-Canadiens avaient de la difficulté à comprendre certains aspects de leur culture, il leur était difficile d’en présenter une image adéquate.  Étaient souvent utilisés des termes tels que «sauvages», «barbares».  Les manuels les présentaient comme des peuples agressifs.

Ainsi, bien longtemps les manuels scolaires ont dépeint leur rôle et leur image  de manière superficielle puisque les auteurs reprenaient surtout les écrits des premiers colonisateurs.  Aujourd’hui encore leur présentation est faussée par les préjugés qui ont prévalu dans les récits anciens.