Prendre à la nature ce dont on a besoin

Les Anishinabeg, aussi dit «peuple des origines», entretiennent une relation privilégiée avec leur environnement dans lequel ils trouvent eau, nourriture, médecine, matériaux pour construire leurs habits et leurs maisons et bien plus. Ils l’appellent la Terre-mère. La nature est un lieu sacré qu’il faut respecter et chérir à tout prix. Ils se considèrent gardiens de cette terre et entretiennent avec elle un lien basé sur l’humilité puisque celle-ci abrite les ossements de milliers de générations d’Anishinabeg qui ont, avant eux, foulé ces sols. De plus, la santé des Anishinabeg est intimement liée à la santé de la forêt. Ainsi, lorsque celle-ci souffre, les plantes leur servant de médecine et les herbes nourrissant les animaux qu’ils mangent se font plus timides.  Terre-mère est guérisseuse.  Elle prendra soin de celui ou de celle qui se couchera sur le sol pour calmer ses blessures.

Non seulement les Anishinabeg entretiennent-ils une relation d’interdépendance avec leur environnement mais ils l’entretiennent aussi avec les animaux. Puisque leur Terre-mère engendre tout ce qui se trouve dans la nature, ils les perçoivent comme des frères. Lorsqu’ils doivent sacrifier la vie d’un animal,  ils le remercient et le célèbrent avec respect. Ainsi, l’exploitation d’une ressource n’est pas un concept qui existe dans la spiritualité anishinabeg. De cette façon de faire découle l’un des principes de base chez l’homme et la femme du «Peule des origines» : ne prendre à la nature que ce dont on a besoin.

 

 

 « La nature est notre Terre Mère et elle nous donne tout ce dont nous avons besoin. Mais l’Homme, dans sa cupidité et son ignorance, prend à la nature plus que ce dont il a besoin. Plutôt que de protéger Celle qui le fait vivre, il abuse de tous ses dons. La nature, jusqu’à présent, est restée patiente.»

William Commanda, Grand-père des grands-pères de la nation anishinabeg

EXERCICES
DOCUMENTS COMPLÉMENTAIRES

À venir

SUGGESTIONS

À venir